7.2

Un an s’est écoulé depuis mes dernières lignes. Écoulé ? Je dirais que cette année a plutôt plongée en piquet telle les chutes du Niagara, aussi rapide, violente et indomptable. Si j’étais d’humeur romantique je dirais qu’elle a filé plus vite qu’un cheval sauvage au galop ; puisque le romantisme m’a un peu délaissé je dirais simplement qu’elle nous a entraîné avec elle dans un tourbillon bien trop mouvementé pour qu’on tienne la cadence.

Est ce qu’on a encore le temps de s’aimer entre les bains, l’assiette de coquillettes au beurre renversée et la montagne de ligne à plier ?

Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?

7 ans. 7 ans et 2 bébés. Ce sont toujours les chiffres après la virgule qui comptent le plus. 2 bébés ça vous chamboule tout, la maison, le quotidien, le couple. Ça vous raccourcit les nuits et le caractère. Ca vous apprend à apprécier le thé froid et les mojitos un peu chaud.

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À nos yeux fermés et nos sourires ratés !

J’ai tendance à toujours râler un peu quand il sort son appareil. C’est jamais le bon jour, le bon moment, j’ai pas les bonnes fringues, la bonne coiffure, j’ai trop de cernes, pas assez de bronzage, je suis pas d’humeur, tout y passe.
Je râle aussi quand il me demande de prendre la pose ou me dit d’arrêter de faire des grimaces.

Je suis pas photogénique de nature et ça m’énerve, je ne suis pas le genre de fille qui est belle au naturel et en toute circonstance. J’ai besoin d’être préparée physiquement et psychologiquement surtout. Je ne suis pas le genre « Barney Stinson » qui se plaque un sourire Colgate parfait quelque soit le profil.

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Voilà à quel point nous nous aimons

Par quoi et par où  commencer quand on souhaite raconter la journée de son mariage ?
Je pourrais commencer par vous dire ce que vous savez probablement déjà : réveil 6h, café, maquillage, coiffure, robe, kleenex, pluie, mairie 14h, pluie, cérémonie, vin d’honneur et « A la notre », bisous, pluie, repas, Champagne ! Alors oui bien sur j’y viendrai…. mais plus tard !

Parce qu’il vaut mieux commencer par le commencement et en toutes circonstances mon commencement c’est Lui.

Lui tout entier, avec toutes les qualités qu’il se refuse à voir et tous les défauts que je lui connais.

Au risque de faire tomber un mythe, mon mari n’est pas un homme parfait : il ne m’offre pas de fleurs (ou peu souvent), il ne sait pas cuisiner, il boude (parfois).

Mais il est tendre et aimant, il sait jouer de la guitare, il a accepté de s’entraîner des heures durant pour faire avec moi l’ouverture de bal dont je rêvais et surtout, surtout, il m’a écrit les plus beaux voeux de la terre et je sais que chacun des mots y était plus que sincère.

Alors commençons par le commencement et une fois n’est pas coutume, c’est lui l’auteur de ce qui suit.
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Tu es mon « nous »

Ça a commencé comme ça, toi et moi, et nos passés qu’on choisit de rassembler.

On a commencé comme ça, on est devenu un couple.

On était jeunes, un peu gamins, on se prenait déjà pour des adultes, à faire comme si on avait de grandes responsabilités et de vraies questions de grandes personnes, mais la seule responsabilité qu’on n’ait jamais eu jusque-là, c’était la nôtre : est-ce que je vais bien aujourd’hui, est ce que je fais le meilleur choix pour moi-même, et toi mon cœur est ce que tu es ok avec ça ?

On était un couple. On est devenu parents, Est-ce que ça nous a fait changer ? Un peu forcément.

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Et des baisers-feux-d’artifices

Jessica et Xavier - 1er Aout 2015_-113
Photo : Magalie Doisy

Certains diront qu’on s’est rencontré par hasard. Moi je crois que le hasard n’y est pour rien ou qu’il a joué finement son coup. J’aurais préféré que notre rencontre soit digne des plus grands films à l’eau de rose des studios hollywoodiens, qu’un ami commun se pose en parfait entremetteur. On aurait pu se rencontrer dans un bar, au travail, dans une soirée, à la plage, à un concert de Jean Jacques Goldman… et en fait non, on n’aurait pas pu et on se serait loupé. On est nés dans les années 80, on fait partis de cette génération hyper connectée et solitaire à la fois. A l’heure des réseaux sociaux et du virtuel, on s’est rencontré sur la toile, on aurait tous les deux préféré qu’il en soit autrement, ça aurait été plus sympa à raconter à nos petits-enfants, mais avec du recul, c’est la meilleure solution que le hasard ait trouvé pour qu’on ne se passe pas à côté. On a vécu nos vies en parallèle pendant à peu près 25 ans, on s’est frôlé, rapproché, éloigné, on en a bavé l’un et l’autre, mais c’est peut-être ce qu’il nous fallait pour savoir, le moment venu qu’on était là, l’un et l’autre au bon endroit, au bon moment, avec (enfin) la bonne personne.
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